mardi 30 novembre 2010

Puisque tout le monde en parle, il faut bien que je donne mon avis.

Oui, parce que le pape et le préservatif, on a pas fini d'en noircir du papier, c'est génial, c'est inépuisable, il y a aura toujours quelque chose à dire. Pour les journalistes en manque d'inspir', allez-y, le pape c'est la solution miracle (aha, notez le jeu de mots!).

En bref, moi, je voulais juste dire que le revirement des médias est bien un revirement des médias, et n'est pas dû à un changement d'avis du pape. Non, c'est pas une nouveauté, le préservatif plutôt que le VIH, ça a toujours été le discours de l'Eglise (réexpliqué ici et ), c'est juste une "différence d'interprétation" de la part des médias. Merci les médias.

J'ai fait part de ce point de vue à un ami catho progressiste, qui m'a répondu, en substance, que c'était déjà bien qu'on défende les cathos, et qu'après tout, pourquoi l'Eglise ne se mettrait-elle pas au goût du jour ?

Et là, j'en ai eu marre de répéter ce qui est pour moi du bon sens, les arguments théologiques (versets de la Bible et CEC à l'appui) et je lui ai répondu ce qui suit.

En fait, je suis contente qu'on nous défende, certes, mais je trouve dommage que ce soit parce que ces gens n'ont rien compris. Je ne milite par pour une Eglise faisant du chiffre, faisant de la com' et dans l'affect, je ne veux pas d'une foi au rabais. 
J'aime l'Eglise Epouse du Christ qui nous pousse à donner le meilleur de nous-mêmes, qui nous propose à la fois les exigences de l'Amour et la Miséricorde du Père.
Et faire de l'Eglise du Christ une Eglise mondaine terrestre, je ne pense pas que cela aide ce monde à grandir. 

J'aime cette Eglise où l'on protège la Vie du début à la fin, à tout prix. J'aime cette Eglise où le sacerdoce est un appel exigeant et sublime, j'aime l'héroïsme des prêtres, j'aime celui de la mère de famille qui donne la vie au quotidien, j'aime la complémentarité de l'homme et de la femme et non pas une illusion d'égalité, j'aime les fragilités de cette Eglise humaine, j'aime le Saint Père, vicaire du Christ.

Je plussois cet appel à la sainteté qui nous appelle tous avec nos misères et nos désespoirs quotidiens, et je crois au Saint Esprit qui nous donne de répondre à cet appel.

dimanche 28 novembre 2010

What about you ?

Je ne saurais pas expliquer pourquoi j’aime Tolkien, parce que je n’ai pas son Génie, mais franchement, c’est fabuleux, c’est extraordinaire. Souvent, lorsque j’énonce ma passion pour Le Seigneur des Anneaux, je me prends du : « Ah, tu aimes le fantasy ? ». Bon, alors, comment te dire… J’aime le fantasy version Tolkien ! Parce qu’il écrit vraiment bien, que son œuvre est si impressionnante qu’on n'a pas encore fini de classer ses écrits et que c’est tellement riche qu’on a jamais fini de les relire.
Donc oui, j’aime bien les romans fantasy et tout, mais Tolkien, ça va au-delà. Ce n'est pas seulement une intrigue intéressante, c’est une écriture exceptionnelle, c’est l’invention d’un genre, c’est la création d’un monde, histoire et géo comprises, c’est l’invention d’une langue (l’elfique), c’est une intrigue captivante et plein de belles idées. Bon, ça se sait déjà, hein, y a de très bons livres qui ont été écrits sur le sujet –et que je n’ai pas encore lu (à ma grande honte).  Mais cela ne saurait tarder. Un livre croisé en librairie hante ma crâne, à savoir « L’étymologie de l’elfique selon Tolkien ». Si je le revois, celui-là, il passera la caisse aussi vite que s'il y avait le feu et qu’il avait des pattes. Un jour, je saurai l’elfique (dans mes rêves). Pour ceux qui se demandent, non, je ne ferai pas d’article sur Arwen, car elle est écœurante de perfection et ma personne ne supporte pas le concept.
Bref, je voudrais dire un mot en revanche sur Boromir. Une brave brute au premier abord, genre Nain mais plus vicieux (moins bourrin car humain, quoi). Lui, il est comme les Neufs avant d’accepter leurs anneaux et de devenir les Nazgûls. C’est-à-dire que c’est un humain, quoi. Normal. Il est fasciné par l’Anneau et le pouvoir qui en découle. Il a énormément de mal à concevoir de détruire un tel objet. Et c’est normal ! Un Anneau permettant d’imposer sa volonté aux peuples, ça a un côté pratique ! 
Donc finalement, l’Anneau exerce son pouvoir sur Boromir, qui se convainc que se servir de cet Anneau serait un moyen d’unir les peuples et de rétablir la paix. De détruire l’Ombre. Il voudrait utiliser l’Anneau, qui permet d’imposer aux êtres une volonté supérieure. Seulement, il ne réalise pas ne veut pas réaliser que ce moyen, l’Anneau, a été créé dans l’Ombre, par le Seigneur des Ténèbres. Que ce moyen sera forcément indigne. Vladimir Volkoff, dans Langelot passe à l’ennemi, dit une phrase à ce sujet : « Si une cause ne peut être sauvée que par des moyens indignes, c’est qu’elle n’est pas digne d’être sauvée. » En l’occurrence, on pourrait croire que Boromir a une cause juste ; rétablir la paix, chasser l’Ombre, unir les peuples… Mais en allant plus loin, il est évident qu’il considère que ce serait alors à lui de porter l’Anneau. A lui d’imposer sa volonté, si juste soit-elle. Et c’est là qu’il y a un souci : imposer sa volonté à des êtres capables de penser et de réfléchir, c’est indigne. Anéantir la liberté, c’est indigne.


Et c’est là, le truc qui nous concerne tous : on est tous Porteurs de l’Anneau. Comme Frodon. On est tous attirés par l’Anneau, comme Boromir ou comme Frodon, Bilbon, Galadriel, Gandalf. Car nous sommes tous capables de faire le mal ; et en nous persuadant que notre cause est juste, nous voulons nous arroger des droits que nous n’avons pas.
Que faisons-nous de l’Anneau ? L’utilisons-nous ? Le gardons-nous aucazoù ? Ou tentons-nous de le jeter dès que possible ?

vendredi 26 novembre 2010

Verso l'alto (Ultréia, Duc in altum...)!

             D’abord, j'ai constaté un truc. Frodon récupère l’Anneau, il ne sait pas bien ce que c’est, juste que c’est un peu dangereux. Gandalf lui fait comprendre –de loin- que c’est vraiment dangereux, et que globalement, le sort du monde est entre ses mains. Sam Gamegie en fait une magnifique conclusion : « Euh… rien d’important ! J’ai entendu des choses sur un Anneau, sur un Seigneur des Ténèbres et un peu sur la fin du monde… » (Délicieux. J’aime ce passage. Le début du film est très joli, est-il possible d’assumer un truc du style « tout plaquer, épouser un Hobbit et partir habiter dans la Comté » ?)
Posé le décor, voilà ce que j’ai remarqué : le pauvre Hobbit, sa quête commence très mal. Il rêve d’aventure, de voir des Elfes, de découvrir « le monde extérieur »… on lui sert sur un plateau, et sa première rencontre marquante est celle d’un Nazgûl. Pour être honnête, c’est peut-être moi qui suis une petite nature, mais c’est assez impressionnant.
Donc voilà : il croise d’abord les Nazgûls, il est blessé (et bien, en plus), et pourtant il continue. Ce n’est pas l’exaltation de l’aventure qui le fait avancer (c’est pas exactement comme ça qu’on rêve le début d’une quête fantastique et héroïque –pieds nus dans la gadoue…), ce n’est pas la gloire non plus, hein, puisqu'au final, lui, ce qu’il veut, ce n’est que retrouver la Comté. Alors quoi ? Le courage, peut-être ? Non, globalement, c’est Sam qui est plus courageux (au point que ça vire à l’inconscience, parfois).
Il a une tête d'anti-héros, on est d'accord. Et pourtant. Gandalf lui-même dit que l'Anneau est une charge trop lourde pour Frodon. Mais il va la choisir quand même. "Ils ne savaient pas que c'étaient impossible, alors ils l'ont fait."
              Non, chez Frodon, c’est sa volonté qui est plus forte que tout. Et c’est ça son vrai héroïsme. C’est ça qui fait sa résistance au pouvoir de l’Anneau, c’est ça aussi qui fait qu’il va se surpasser. Il illustre parfaitement la phrase de Gandalf : « Tout ce que nous pouvons décider, c’est ce que nous allons faire dans le temps qui nous est imparti. » Nous avons le choix de ce que nous allons faire de notre liberté. Frodon a intériorisé le fait que notre temps ne nous appartient pas, que ce n’est pas un dû, et il choisit de le donner.
              Au milieu des Hommes et des Elfes (« et les Nains ! Faut pas oublier les Nains ! ») qui commencent à s’engueuler, car ils ont peur, car ils sont attirés par l’Anneau (lors du Conseil de Fondcombe), Frodon, le petit Hobbit qui n’a rien appris, qui savait avoir accompli sa mission, au clair avec sa conscience, quoi, se lève et propose d’aller en Mordor (ouais, comme ça. Pour ses vacances, après le périple vers Fondcombe, pour sa convalescence après la blessure maléfique). Et ça c’est une force impressionnante, plus que le Golbarg Balrog, une force que l’on a tous mais qui est si dure à exploiter. Partir et partir encore… progresser toujours !

jeudi 25 novembre 2010

Avis à la populaschtroumpf.

Je vous annonce que je vais me lancer dans une série d’articles inspirés par ma redécouverte du moment, à savoir Le Seigneur des Anneaux. Grande fan de Tolkien, j’avoue cependant ne pas garder sa relecture pour le temps des « vacances neuronales ». Là, c’est différent, je repars du film, on est plus assisté, c’est agréable ; d’un autre côté on ne profite pas du génie littéraire de Tolkien, « seulement » de son imagination. Spectaculaire, je dois dire. Bref, visionnage ce soir de La Communauté de l’Anneau (et je trouve que c'est plutôt bien dans l'esprit du livre!). Je vous présenterai, une fois développées, les idées que m’inspire ce film. Attention, ce ne sera certes pas une référence, ce sera mon interprétation personnelle. Et ce sera sans doute pas non plus bouleversant, hein. Mais je m’éclaterai certainement à l’écrire alors j’espère que vous me ferez la grâce de votre lecture ;)

Donc, à plus tard les gens, et je vous laisse méditer là-dessus : Frodon, c’est un Hobbit, il est tout petit, il a les pieds poilus, il a passé son enfance et son adolescence à apprendre le métier de paysan, il ne sait rien d’autre, mais il est trop fort. Vraiment. Et on peut tous en prendre de la graine.

vendredi 19 novembre 2010

Vingt-quatre heures dans la vie d'une étudiante infirmière.

Il est six heures du matin et je suis debout, pleine d’enthousiasme pour une belle journée qui s’annonce. Je pars en stage, héhé, et j’ai de la chance de n’être qu’à vingt minutes de pédalage de mon lieu de stage (avec une belle côte). De la chance aussi d’être en maison de retraite et de ne travailler qu’à sept heures (dans certains hôpitaux, les transmissions sont à six heures quinze, ô joie ! voire à six heures, tant pis pour l’étudiant ponctuel).

A peine arrivée, je commence les prises de sang et les glycémies-insulines, l’infirmière est en retard, et ce n’est pas la peine de perdre du temps. J’ai ensuite une toute petite demi-heure pour réaliser la toilette complète au lit que l’on m’a attribuée. La dame s’énerve car je prends mon temps pour respecter les règles de l’art (manquerait plus pour plomber ma note qu’on me voit « oublier » de replier l’alèse afin que la patiente soit « sur du propre »). Les AS se vexeraient si l’étudiante inf’ ne faisait pas de nursing. Pire, si elle faisait comme elles font tous les jours. Puis, je rejoins l’infirmière pour distribuer les médicaments. Une centaine de traitements, à donner sur trois étages, en courant après des verres d’eau, en répondant au téléphone et en cherchant accessoirement bon de transport et autres carte vitale pour la résidente qui part en consult’.
Il est dix heures et les médicaments sont distribués ; il faut à présent que je complète les trois piluliers bêtement vides si l’on veut pouvoir donner les médicaments de midi à Monsieur Truc, Madame Unetelle et Mademoiselle Machine. Il faut mettre les aérosols (un à chaque étage), et il faut aussi préparer les « buvables » de midi, à savoir tous les médicaments qui ne peuvent pas être rangés dans le pilulier.
A dix heures et demie, je peux aller faire la deuxième toilette que l’on m’a refilée. Le petit monsieur s’est déjà habillé, je peux lui faire tout recommencer. Et grimper à l’étage au-dessus pour chercher un drap propre, l’AS a déjà rangé son chariot.
Il est onze heures et quart, l’infirmière débordée dans l’administratif n’a pas encore pu commencer les pansements. Pas de problème, je vais refaire les trois pansements d’escarres de la journée. Tant pis pour l’ablation des agrafes, on la met pour demain, ça ira bien aussi.
Et puis arrivent, parfois, dix minutes bénies où l'on apprécie infiniment la position assise. Et là, miracle du privé, rien à manger pour les soignants, même pas du pain et du fromage. Le petit goûter si réconfortant n'aura pas lieu... Et si tu veux du café ben t'amène tes dosettes, hein, logique. Un verre d'eau, ça ira bien... avant de répondre à la sonnette de Madame Pénible-qui-ne-s'arrête-pas-de-râler ; "mais enfin, pliez-la dans l'autre sens, la serviette !" (ton agacé-énervé-insupporté. Je me sens nulle et j'ai envie de pleurer.)
A midi, on peut retourner distribuer les médicaments. On donne un plateau particulier pour les patients plus dépendants de la « petite salle », les deux AS et l’ASH qui y sont peuvent les donner. Et nous distribuons, à deux, les soixante-dix autres traitements. En ouvrant les sachets, en décapsulant tous les comprimés, (la DDASS ne veut pas qu'on déconditionne avant...) en vérifiant les traitements accessoirement, et non, Madame Truc, je vous aime beaucoup mais ce n’est pas mon travail de vous apporter le sel.
Les AS n'ont pas donné les médicaments dans la petite salle. Il faut faire le tour de tous les résidents qui sont maintenant dans leur chambre pour leur donner.
Il est une heure de l’après-midi, les transmissions sont terminées. On peut préparer les buvables du soir et faire le compte de ce qui n’a pas pu être fait.


A quatorze heures trente, j’arrive chez moi et m’autorise une sieste d’une demi-heure avant de me mettre au travail : j’ai des partiels la semaine prochaine en retournant en cours, ce n’est pas le moment de glandouiller.
Eh oui, nous avons étudié les médicaments anti-cancéreux mais pas les cancers. Donc il faut que je cherche les mécanismes. Et vive mon Garnier-Delamare, mon cher dico, mon grimoire de référence. Et puis l’ascite, c’est quoi l’ascite ? On a écrit « voir cours sur le système porte hépatique », mais on ne l’a pas étudié, le système porte hépatique ! Où est mon livre d’anat’… ?
Ah ! le système hépatique ! Voyons voir.
-….
Je remets à plus tard l’étude de l’ascite et me cherche une tablette de chocolat pour le dîner. J’ai encore les anti-coagulants à étudier ; un médecin est venu, nous a tout dit en deux heures. Bienvenue dans un monde où vous n’avez pas le temps de travailler : le temps que nous aurions pu mettre à profit pour étudier les antico’, nous avons fait un travail de groupe au sujet d’une démarche de santé publique. Sur les problèmes de santé des étudiants infirmiers. Sans rire. Au programme : le manque de sommeil, le stress, la malbouffe.
A onze heures, je m’autorise à aller dormir. En lisant juste avant les Contes Cruels de Villiers de l’Isle-Adam, un peu de poésie dans ce monde de fous (je fais la pub, au passage) !


Le lendemain matin, je vais à l’IFSI, pour voir l’emploi du temps de la semaine prochaine. Les évaluations sont jeudi matin, ils nous ont promis du temps de révisions.
Lundi : TD de 8h à 16h30. Mardi : TD de 8h à 17h30. Mercredi matin : cours de médecins sur une prochaine évaluation (oui, nous avons deux évaluations par semaine, pendant cinq semaines). Mercredi après-midi : « révisions ».
… je vais me pendre et je reviens…



Ah oui, il faut encore que je travaille le cours sur les anesthésiques. C’est intéressant, mais ce n’est jamais qu’un catalogue. Autant apprendre le Vidal par cœur. Bon, je vais travailler le mécanisme. Mais avec les cours qu’on a eu sur le système nerveux, c’est pas gagné-gagné (voix de Calcifer, pour rire). Deux fois deux heures, en un an et demi. Intéressant. Un sans plan, l’autre au plan illisible (nous sommes cent vingt étudiants dans une salle de cours classique de huit mètres sur vingt. Le prof avait jugé judicieux de mettre tout son plan sur une diapo. Au-delà du troisième rang, le plan est un tas de pauvres taches sur l'écran).
-Comme vous le voyez sur ce schéma…
-Ah ben non.

Ma déprime au sujet des évals futures terminée, je retourne en stage. Il n’y a pas d’infirmière et je suis seule comme personnel infirmier cet après-midi. Je dois ranger la pharma et mettre à jour les piluliers, accueillir la sœur d’une résidente déprimée, répondre au téléphone, faire un pansement pas fait le matin, faire les changes avec les AS et leur chercher le goûter à la cuisine (au rez-de-chaussée), couper à intervalles réguliers le biiiiip strident de l’ascenseur qui plante, répondre au téléphone à la sécurité pour leur confirmer que non, il n’y a pas le feu, c’est juste un bug, reprendre les paramètres au petit vieux qui a chuté le matin et qui fait un genre de syndrome de glissement, prostré sur son lit avec 20 de tension…

Un infirmier libéral passe pour les glycémies-insulines du soir. Il me laisse des morphiniques à distribuer au coucher. Je fais le tour des trois étages pour donner les collyres et les buvables, les AS refusent de m’aider. Je reprends ses paramètres au petit vieux qui refuse de manger. Une AS vient me voir et, surprise, me demande « tu n’as pas commencé les changes !? ». Je retiens mes larmes et vais donner les morphiniques.
Je change et couche quelques résidentes en courant après le chariot qui avance plus vite que moi, peux enfin me poser et me fait engueuler par une AS car « Tu n’as pas descendu ce plateau à la cuisine !? C’est pas sérieux, ça, Machine ! » s’énerve l’autre, incapable même de se souvenir de mon prénom et m’en affublant d’un vieux moche.
Il est 20h30 et je suis chez moi, je me pose je m'effondre devant Scrubs et je regrette de ne pas avoir comme eux le temps de passer chaque jour deux heures à la cafet’.

 (Bon, tout ceci est un peu excessif, j'ai fait le compte d'une partie des trucs sympas qui me sont arrivés. Donc tout est réel et vécu, hein, juste concentré.)